A
l'issue de la théorie de la connaissance
Pour
appréhendé ce texte, il est utile d'avoir lu
- Introduction à la théorie
de la connaissance
-
la théorie de la connaissance,
introduction
Pour
comprendre le sens de ce texte, il est nécessaire d'avoir lu
-
les éléments de bases
-
les mécanismes actifs
- comportement global
Points
forts et points faibles
Après
avoir fait le tour du modèle, nous allons rapidement regarder
quelle est la part de lobjectif initial que nous avons réussi
à atteindre.
Adéquation
entre la liste des états mentaux et la théorie.
Il est évident que la plupart des mécanismes de la liste
ne correspondent pas à une explication simple dans le cadre du
modèle, mais à une imbrication très complexe de
nombreux mécanismes élémentaires. Il ne sagit
pas ici de donner une explication de tous les états mentaux,
mais de constater que les objectifs ne sont pas atteints dans la mesure
esperée.
Il est évident que la liste elle-même est très discutable,
et cela à tout niveau : sa superficialité, ses manques
fondamentaux, laspect purement arbitraire de sa « taxinomie »,
etc
Mais nous allons malgré tout faire un rapide tour du
propriétaire pour évaluer lédifice avec le
filtre de notre nouvelle interprétation :
la perception : si louïe, la vue et le toucher, qui
sont les sens les plus actifs dans la perception extérieure,
semblent relativement bien modélisés lorsquon se
satisfait dun aperçu superficiel, les autres sens semblent
avoir été négligés et il faudrait une étude
plus approfondie pour déterminer si leur modèlisation
sintègre bien au modèle globale. Il faut tout de
même préciser que le toucher est un sens nettement plus
complexe que les précédents de par son étroit rapport
avec laction. Il est donc probable quil y ait des manques
encore plus évident sur ce sens. En conclusion de la perception,
on peut dire que le modèle apporte une réponse intéressante,
en ce quelle permet un chemin crédible ente la manifestation
extérieure et la perception intérieure ; mais sa
crédibilité appelle une perspective délaboration
plus précise.
laction : il me semble que pour laction, des mouvements
de la parole, le modèle présente une explication a peu
près acceptable. Toutefois celle-ci repose sur un pari gratuit,
qui consiste à supposer que les éléments décrits
peuvent senchaîner pour aboutir à la capacité
de pensée telle que nous la connaissons. Jajouterai même
quil est peu probable que le modèle fonctionne en tant
que tel. Lintérêt consiste à donner un schéma
dexplication globale. En cela la méthode me semble original
et intéressante quand à sa crédibilité.
Le modèle est malgré tout intéressant, car bien
qu'il soit impossible den mesurer lefficacité, il
est possible den apprécier la pertinence.
Le fonctionnement mental : cest sans doute à ce niveau
que le modèle est le plus incomplet. Si certaines parties du
fonctionnement présentent une interprétation satisfaisante,
nous avons vu quune grande partie du fonctionnement mental nest
pas bien expliquée, tout ce qui concerne ce que nous avons désigné
sous le terme de psychologie de haut niveau.
En conclusion, le résultat bien que très incomplet me
semble plutôt satisfaisant. Le manque consiste en deux aspects :
le premier est un manque d'approfondissement technique qui me semblait
inévitable dans notre démarche (que ce manque soit évident
ou qu'il soit cruel nest pas fondamental dans notre approche).
Le second manque se situe dans le domaine de la personnalité,
l'incapacité du modèle à expliquer l'humanité.
On peut dire que cette insatisfaction est presque satisfaisant sur le
plan philosophique.
Les
situations exceptionnelles.
Je pense que le modèle que nous avons développé
présente encore dautres arguments en sa faveur. Cest
lexplication naturelle quil apporte à certains phénomènes
exceptionnels peuvant être délicats à explicquer,
sur le plan philosophique. Nous avons vu que le modèle est insatisfaisant
quant à expliquer les phénomènes psychologiques
de haut niveau. Mais nous pouvons facilement comprendre que ces phénomènes
sont construits en étroite liaison avec les phénomènes
psychologiques plus mécaniques, et quainsi les défauts
de lun vont entraîner les défauts de lautre.
Nous allons donc présenter quelques situations particulières
dont lexplication entrant naturellement dans le cadre du modèle
apporte des arguments en sa faveur.
La
débilité mentale
Sans entrer dans les détails techniques de la définition,
on sait quil existe des formes très variées de la
débilité. On sait aussi que réduire la définition
de débilité à mesure du Q.I serait une réduction
maladroite car létiologie de la débilité
est un facteur déterminant de sa caractérisation. Quand
la débilité est proprement dûe à des lésions
cérébrales, on comprend facilement que la lésion
de certains centres peut apporter un déséquilibre dans
le fonctionnement normal du mécanisme. On peut citer aussi les
observation sur la galactosémie (déficit de fixation du
glactose dû à un problème métabolique) du
nouveau né, qui entraîne une arriération mentale.
On peut penser facilement que des manques en certains composants chimiques
jouant un rôle dans la circulation de linformation cérébrale,
entraîne un mauvais fonctionnement. Pour ce qui est du déficit
affectif ou socio-culturel, il peut sembler aussi naturel quun
apprentissage qui ne sest pas construit sur les bases de la perception
du monde à cause dun déficit de stimulation, douverture
et de sécurité donne de mauvaises bases de perception
et construit des abstractions mentales qui se dévoloppent de
façon interne ; et par la suite inhibent le développement
« normal » par la création de circuits
fermés ou par le manque de résolution de ladaptation
avant création de processus abstraits élaborés.
Il est évident quil suffisait de dire que nous navons
pas avancé beaucoup plus loin que : « la pensée
est dans le cerveau. Si le cerveau est abimé, la pensée
pourra être diminuée ». Cet argument nest
pas vraiment en faveur du modèle. Ce quil faut voir ici,
cest surtout la compatibilité du modèle avec cette
réflexion. Le sens étant apporté de façon
mécanique, on constate quun défaut de sens est compatible
avec un défaut physiologique (défaut de fonctionnement
mécanique du système) ou à un défaut environnemental
(défaut de stimulation).
La
sénilité
Là encore il ne sagit pas détudier la complexité
du processus, mais dobserver comme la vieillesse peut avoir des
effets importants sur le comportement mental. Le problème philosophique
qui sy joint est celui de la perte de personnalité :
on trouve une explication assez claire quand on comprend que lactivité
mentale est tributaire dun processus mécanique . Un défaut,
des lésions, un fonctionnent global parvenu à une dégénérescence,
une diminution de lénergie, etc : autant dexplications
qui donnent compréhension du principe de dégénérescence
de la personnalité.
La
folie
Bien que le terme même de folie soit assez difficile à
définir et que certains le tiennent pour inadéquate. J'utilise
malgré tout ce terme générique pour décrire
les comportement dont la très forte incohérence face à
l'objectivité du réel ne parvient pas à être
justifiée par un bon sens communicable. Ainsi la folie, englobe
elle aussi une gamme de phénomènes très variés.
La folie peut recevoir les mêmes explications que pour les situation
précédentes. Mais une étude précise devrait
attribuer à chaque type particulier de déficit une explication
apropriée. Parmi tant dexplications possibles basées
sur notre modèle, on pourrait en citer une qui prend son intérêt
justement dans le cadre du modèle : il serait assez facile
denvisager que certaines formes de folie correspondent à
une mauvaise régulation des flux dordre chimique (drogue)
ou sont dûes à la recherche intensive détats
mentaux psychotropes qui induisent des circuits de compréhension
faussée. En résumé, on peut comprendre que certaines
formes de folie soient dûe à une circulation non correctement
régulée dans le mécanisme ou dans la structure.
Je pense que là encore, la prise en compte du modèle pourrait
savérer pertinent pour apporter un angle de vu théorique
pour la compréhension et le traitement de certaine forme pathologique.
Cette pertinence demanderait bien sur à être confirmée
par les observations cliniques.
Les
handicaps sensoriels
Un élément intéressant qui permettrait dapporter
des éléments pour valider ou infirmer le modèle
serait létude de la perception dans une situation de handicape
précoce de certains sens comme la vue ou louïe. Létude
de la nature des concepts abstraits qui permettent la compréhension
du monde dans ces circonstances doit se révéler intéressantes.
On doit en particulier pouvoir penser que les concepts de perception
développés chez des gens qui ont toujours été
privé de ces sens soient très différents des concepts
dun individu qui possède ce sens.
L'enfant-loup
La situation assez exceptionnelle de « Victor lenfant-loup »
étudiée par le docteur Itard, est intéressante
face à notre modèle. Vu léchec du Docteur
Itard à éduquer lenfant au langage et aux symboles
sociaux, on pourrait penser que cest une preuve infirmant le modèle
en montrant que lactivité mentale nest pas de nature
essentiellement constructive. Seulement je pense comme je lai
dit précédemment pour la débilité que le
processus de construction mentale suit un parcours global. Cela signifie
que si lapprentissage ne connaît pas léveil
qui lui est nécessaire, lesprit va se construire de façon
complexe sans cet apprentissage. Le terrain nétant plus
vierge lénergie est dépensée dans les cycles
de compréhension et daction qui ne permettent plus la construction
naturelle en partant dun esprit vierge. Autrement dit la maléabilité
nest pas complète, car lhistoricité joue un
rôle irréversible dans le processus de construction mentale.
Tout est interprété par rapport à notre histoire
de la pensée. Je pense que le statut didiotisme mental
donné à lenfant Victor se révèle certainement
fondé. Linteraction entre le milieu et lenfant est
en effet plus que fondamental.
Il y aurait beaucoup de situations atypiques à étudier
pouvant attester ou invalider le modèle, mais lobjectif
de ce paragraphe consistait seulement à ouvrir une fenêtre
sur cet aspect méthodologique.
Le
sommeil
Vu la part importante que prend le sommeil sur lactivité
cérébrale, il semble utile que nous en parlions au moins
brièvement.
Là encore, nous nen donnerons pas dexplication précise
et mécaniste, nous nous limiterons à quelques idées
qui peuvent laisser envisager lintégration du sommeil dans
le système global. Comme on la découvert dans des
études neurophysiologique, le sommeil ne se résume pas
à un processus unique, mais à de nombreux processus émanant
de différentes structures qui sont associées. Il nentre
pas dans le cadre de notre étude détudier, ni même
de résumer ces différents états. Notre objectif
consiste à en donner lidée dune intégration
au système :
on sait que le sommeil est directement en relation avec laction
de certains centres très précis du cerveau. On peut donc
penser quil existe un ou plusieurs mécanismes. De même
qu'une seule séquence dADN peut servir à coder plusieurs
protéines en utilisant des sens de lecture différents,
il est possible que le cerveau soit organisé en centres complexes
qui ne sont pas élémentaires et qui interviennent dans
de nombreux processus élémentaires.
On connaît limportance de certaines ondes à vitesse
régulière dans le rôle du sommeil. Il serait maladroit
dessayer de transcrire lactivité électrique
du cerveau en flux ; nous en reparlerons plus loin. Mais cela permet
de penser à lexistence de flux continus qui agissent sur
lexcitation de certaines cellules qui ont un rôle proche
du fonctionnement des associations.
Le sommeil est une déconnexion entre la conscience et laction
(nous parlerons du rêve un peu plus loin). Il faut donc pouvoir
envisager linhibition de certains fonctionnements (voire de la
conscience elle même dans certaines phases du sommeil). Toutes
ces particularités témoignent de la profonde insuffisance
du modèle telle que nous lavons exposé, mais rien
nexclut la possibilité dintégrer de tels mécanismes
pour le rendre plus proche des découverte et du fonctionnement,
car la plupart des mécanismes sont à proprement parler
mécaniques et de prime abord, il ne semble pas incompatible avec
le modèle.
Faut-il penser que le sommeil possède une réelle utilité
en ce qui concerne lactivité intellectuelle ? Certains
constats cliniques semblent indiquer qu'il joue un rôle dans la
mémorisation. Dans le cadre de notre modèle, les suppositions
sont là encore gratuites : on peut lui attribuer un rôle
déquilibre « chimique » rétablissant
des valeurs énergétiques globales, on peut imaginer un
rôle de synthèse automatique accru (qui est un mécanisme
d'organisation de la mémoire), un rôle de nettoyage des
mémoires à faible intensité. Etc. qui à
moyen terme sont certainement un bénéfice pour la pensée.
Devant de telles suppositions, il est bien évident quil
est préférable de ne pas statuer à cause de lignorance
qui concerne ces domaines. Aussi dans le cader d'une implémentation
informatique, plutôt que denvisager une fonction de sommeil
à lintérieur du modèle qui ne remplirait
quun pur rôle de simulation, il est préférable
de ne pas se lancer dans cette voie tant quon en connaît
pas objectivement le fonctionnment, le rôle et limportance.
Parlons
du rêve maintenant
Une brève description du rêve : il correspond à
une phase du sommeil où une activité mentale libre (qui
ne connaît pas de contrôle raisonné par le bon sens)
nous donne une impression de conscience qui est cependant déconnectée
des activités musculaires.
Il nest pas difficile de simuler ce genre de situation en intégrant
un principe dinhibition similaire au principe dinhibition
musculaire que nous avons évoqué pour le sommeil ;
à la différence près que la conscience nest
pas inhibée. Pour cela, il faudrait par exemple prévoir
dinhiber certains flux comme les flux dadaptations qui servent
à résoudre les problèmes concrets. La conscience
ne fera donc que se « déplacer » sur des
synthèses directes sans résolution de recherches. Ceci
expliquerait quil nexiste pas de processus de contrôle,
et que la conscience suive des chemins beaucoup plus hasardeux que la
conscience éveillée. Ainsi, on peut envisager dinterpréter
les différences de pensée entre léveil et
le rêve par une modification des mécanismes dinteraction
des flux (ou de certaines « zones d'activité »
telle que nous les présenterons dans l'adaptation au modèle
du cerveau).
Mais
la encore les suppositions sont gratuites, et il est de peu dintérêt
de simuler un processus tant que son fonctionnemnt profond son utilié
et son importance nont pas été mis en évidence.
Quant à parler de lutilité du rêve, nous pourrions
faire les mêmes remarques que pour le sommeil.
Confirmations
de la théorie
Il est évident quen construisant le modèle, on espérait
décrire et expliquer la réalité du fonctionnemnet
de la pensée. Nayant pas réussi à atteindre
cet objectif, ce chapitre qui vise à faire lapologie du
modèle, est un peu déplacé. Mais je pense quil
peut servir à résumer certains point forts, ainsi quà
apporter des confirmations extérieures. Je commencerai donc par
retracer les idées les plus propres à défendre
la théorie :
Plutôt que de voir létat de conscience mentale comme
un mécanisme fort complexes résultant de nombreux processus,
il est posé comme phénomène fondamental. Le modèle
diffère donc de la théorie déjà ancienne
du connexionnisme. La conscience des choses est toujours unique. Cest
idée très forte est la base du modèle.
Le fait que cette unicité de conscience donne limpression
de concentrer en un point une multiplicité déléments
rend aussi bien compte dune réalité psychique permanente.
Le fait que la conscience se déplace sans cesse en donnant limpression
dun film.
Le fait que la perception de choses très complexes (autant dans
la perception des sens que dans la compréhension du langage)
soit quasi-instannée.
Le fait que les actions complexes sont initiées par une simple
décision et suive après un déroulement quasi-inconscient.
Le principe dadaptation qui est à la base de lintelligence
daction.
Les mécanismes de la mémoire qui semble assez en coïncidence
avec le fonctionnemt réel.
Le fait que lintelligence fonctionne dabord sur le principe
des associations didées et non de la logique (non pas en
tout sens mais en associations contrôlées).
Sans
reprendre en détail tout ce qui a déjà été
évoqué, on peut citer quelques arguments importants en
faveur du modèle :
Le fait que les souvenirs nanticipent pas un certain âge
(environ 2 à 5 ans), est un argument pour laisser penser que
les souvenirs sont construit sur une abstraction importantes, et quils
ne subsistent quà partir du moment où cette abstraction
devient une utilisation constante. Tant que labstraction nest
pas assez générale, elle sera dépassée et
les souvenirs qui vont avec aussi.
Si les associations diminuent et disparaissent les concepts voient leur
sens transformé ou tout simplement disparaître. Ce principe
dusure progressive explique beaucoup de phénomènes
de mémoire.
La mémoire à court terme et à long terme:
le principe de rémanence explique très bien la mémoire.
Peu dexcitation et peu dassociation entraîne une disparition
rapide. Il faut préciser qu« impossiblité
de se souvenir » diffère nettement de « disparition » :
la résurgence des souvenirs denfance dans la vieillesse
ou en période de sénilité en est le témoignage
flagrant. Beaucoup dexcitations, dassociations et de réutilisations
impliquent une très forte rémanence qui peuvent fixer
une mémoire pour toute la vie.
Le principe de la concentration : tout ce qui est habituel ninterpelle
pas la conscience , mais un petit détail nouveau lappellera
aussitôt. Cela possède très bien son explication
dans le modèle par la description du mécanisme automatique
de la perception.
Limportance de linconscient : on a pensé longtemps
que linconscient et lintelligence semblait sexclure
mais depuis létude des sciences cognitives le rapport étroit
qui les lie est devenu manifeste. Le modèle présenté
ici en témoigne : la conscience est construite sur la connaissance.
On sest souvent interrogé sur le fait quune même
éducation pouvait conduire à des résultat très
différents. Il est évident que les mêmes perceptions
et le même apprentissage sera perçu différemment
par des enfants. Ainsi pour ne citer quun exemple issu de ma praique
quotidienne, il est manifeste que les enfants (et les adultes) nont
pas la même perception de la réprésentation symbolique
de la troisième dimension dans le plan (le symbolisme du relief).
Certains comprennent naturellement ces symboles de relief et dautre
non . Je pense que cela est du à une perception profondément
différente de la vision naturelle. Ce qui témoigne de
la possibilité dune perception radicalement différente
des mêmes objets (couleur forme son, etc). Cela conduit à
penser que même les réalités de base que certains
philosophes ont qualifié dintrinsèque (comme ici
lespace ; mais on pourrait aussi parler du temps) sont issue
d'une construction expérimentale. On pourrait faire de semblables
remarques dans dautres disciplines comme la musique, le langage,
etc
Linteraction de lindividu dans ses perceptions : beaucoup
dexpériences mettent en évidence que la perception
peut-être déformées par des états mentaux
internes. Cette subjectivité trouve une explication aisée
dans le cadre du modèle.
Etc
Il y aurait beaucoup de confirmations à donner. Je pense que
la meilleure façon de procéder est de sinterroger
régulièrement sur ce quest notre état mental
actuel et den cherche lexplication dans le modèle.
D'où l'intérêt de la liste des états de conscience
précédemment conçues. Cest sur cette base
que jai façonné le modèle.
Implementation
de la théorie
Par implémentation, jentends la mise en uvre dun
point de vue mécanique et informatique du modèle ;
ce qui en pratique signifie sa programmation informatique.
Il existe déjà beaucoup de recherche qui consiste à
imiter lintelligence. Avant de rentrer de le vif du sujet de limplémentation
de lintelligence artificielle, commencçons par définir
très brièvement quelques contours de lintelligence.
Lintelligence
Dans la nature, on trouve beaucoup de principes qui se répète,
cela permet des classifications, des comparaisons. Certains ont assimiler
le classement, la reconaissance avec l'intelligence. C'est peut-êter
un bon début, mais il manque quelque chose de fondamentale :
la capacité de lier le sens, de fabriquer un nouveau contexte
et l'interpréter par les connaissance passée, la capacité
de construire ses propres méthode d'investigation, etc...
En fait, le seul modèle dintelligence que nous possédions
est celui de lhomme. Lui seul possède cette capacité
que nous appelons intelligence : une faculté dadpation
considérable, une capacité dabstraction sidérante,
une capacité de décomposition analytique, de projection
dans lavenir, sans parler de sa dimension psychique, etc
Sil
est difficile de définir lintelligence sous une simple
définition, cela est du à l'unicité du modèle
: que retient-on sous le vocable intelligence, les avis sont partagés.
Cependant, il semble clair que lintelligence humaine est dotée
dune capacité nettement plus grande que toute les autres
individualités de la nature connue.
Simuler lintelligence na de sens que si lon définit
lintelligence ou tout au moins les objectifs à atteindre.
Sans vouloir donner une définition exhaustive, nous posons la
définition suivante pour d'un système intelligence :
en deux mots, l'intelligence est la capacité de s'en sortir avec
des données complexes. Un peu plus précisément,
c'est un système capable de produire un sens (un résultat)
complexe, logique et cohérent (pour l'homme) dont la méthode
d'obtention nest pas contenu dans les données de départ
(ou les informations de la machine). Et il faut que la différence
entre le produit fini et les données dentrées correspondent
à un processus constructif qui demanderait à l'homme une
somme de réflexions complexes et vastes, d'analyse de données,
d'intégration avec les connaissances acquises, etc.... Lintelligence
dun système est donc fondé par comparaison à
lintelligence de lhomme. Cette définition très
primaire fait de lordinateur et des systèmes robotiques
informatisés, des systèmes intelligents (à moins
que lon joue sur les mots « contenu au départ »).
Cest pourquoi la définition peut-être affinnée
en ajoutant des ingrédients à volonté. En particulier
que la méthode de résolution doit être construite
par la machine elle-même (qu'elle ne soit pas implémanter
au départ) . On peut ainsi nommer ladaptation, mais
là encore ce nest pas forcément facile à
définir. Etc.
On
comprendra que de mon point de vu, il est un ingrédient de lintelligence
qui me semble essentiel : c'est le sens. Il faut qu'un système
intelligent puisse reproduire et stocker en lui-même le sens perçu
à l'extérieur. Définir le sens en une phrase semble
inaccessible (je tenterai cependant de m'y atteler plus tard).
Dans l'idée développée par notre modèle,
un comportement intelligent devrait permettre dintegrer des situations
nouvelle en se référant et en tissant tout lien de sens
possible avec les connaissances déjà développées
par l'apprentissage. Ces connaissances devront être organisées
entre elles par des liens structurés qui sont une traduction
de la réalité extérieure (qui permettent l'anticipation,
qui permettent de combler les manques de perception, qui permettent
d'étendre la perception à une logique bien supérieure
aux seules perceptions, etc..). Cela pourra être perçu
dans la capacité d'interaction du système avec la réalité
extérieure. Cette définition a lavantage de se passer
de lintelligence humaine pour définir lintelligence,
mais elle a besoin dune intelligence pour être mesurée
puisquil faut comparer lintérieur avec lextérieur ;
or lintelligence humaine est la seule mesure possible disponible
pour cette comparaison.
En conclusion, sil est facile de définir des objectifs
à atteindre, il est assez difficile de définir lintelligence
de façon brute et précise, en-dehors de cet aspect vague
de la comparaison aux capacités humaines. Toute production artificielle
ressemblante à une production humaine n'est jusqu'ici ressemblance
que dune infime partie de l'intelligence humaine. Cest pourquoi
tout résultats produit un enthousiasme exagéré
des optimistes et un mépris (éxagéré ?)
des septiques.
Les
écoles de lintelligence artificielle
Simuler lintelligence est devenu une discipline à part
entière : celle de lintelligence artificielle. Dans
cette recherche il existe de nombreuses options, voies et méthodes
qui rendent le panorama des recherches assez éclaté. Si
beaucoup de résultats appréciables ont été
produit dans chacune des différentes voies, aucune na réellement
produit de comportement intelligent au sens noble. Chacune de ces voies
repose sur une position de foi semblable à lhypothèse
établie pour mon modèle, à savoir : « si
cette façon de procéder est bien menée, elle aboutira
à un raisonnement intelligent au sens noble ».
Je désire donc présenter les différences fondamentales
dans ces voies de recherche.
Nous nétalerons pas la foule de toutes les tentatives variées
ou anecdotiques qui ont été menées comme les algorithmes
génétiques, les méthodes min-max, les systèmes
experts, lapprentissage symbolique, etc
Nous
ne présenterons que les deux voies les plus connues, qui sont
la voie analytique et la voie connexionniste, en les positionnant par
rapport au modèle que nous proposons :
La
voie analytique est la méthode qui suppose que la base du raisonnement
est un principe de logique mathématique. Cest sans doute
le constat de performances accomplies par les mathématiques dans
toutes les disciplines qui a conduit à ce crédo. Cette
méthode de recherche est donc en étroite association avec
la logique mathématique. Elle consiste à trouver lintelligence
par les raisonnements de la logique de façon semblable à
une démonstration mathématique. Son mode de fonctionnement
consiste en létude du langage et de la logique mathématique.
Il existe de nombreuses voies de recherche utilisant ce principe de
base. Je pense quil est inutile de sétendre longuement
sur les différences que présente cette voie avec notre
modèle. Car nous avons déjà bien expliqué
que nous considérons la logique mathématique non pas comme
un fondement de lintelligence mais comme le constat dune
réalité intérieure (issue de l'extérieure)
qui nest quun outil pour servir de catalyseur à lintelligence,
mais qui nest pas un principe dintelligence. Jajouterai
en conclusion que cette méthode simule un contenu performant
de lintelligence, seulement un contenu. Je pense que lintelligence
analytique est efficace, mais dans le domaine limité de la logique.
Il est possible que cette voie possède un avenir prometteur (et
on peut dire qu'elle l'a déjà eu avec la programmation
qui directement issue des recherche sur la logique formelle), mais elle
ne fonctionnera pas sur le mode de lintelligence humaine, cela
me semble assez évident.
La
voie connexionniste est la méthode qui suppose que lintelligence
étant dans le cerveau, il faut immiter le principe actif à
la base de cette intelligence qui trouve sa définition dans linterconnexion
des neurones. Le pari de cette voie consiste donc à croire que
cest dans la connexion multiple et bien organisée selon
les bonnes lois que se trouve la puissance de lintelligence. Lidée
la plus développée consiste alors à appliquer des
poids différents dans les centres indépendants et un algorithme
qui gère léchange de ces poids. Si lon compare
cette technique avec la modèle que nous proposons, il y a évidemment
des points communs, mais il y a dans nos différents crédos
de base des concepts très différents. Dans le connexionnisme
le succès repose dans la forme et le bon algorithme, alors que
dans notre modèle avant de reposer sur sa forme, le succès
repose dans la simulation psychologique et l'idée de sens construit
comme sommet d'un système d'association. Le connexionnisme n'est
qu'un élément. Pour simplifier, je dirais que la voie
connexioniste est encore beaucoup trop analytique. Choisir au fondement
la psychologie ou l'algorithmique sont deux visions différentes.
Comme toutes les recherches, la voie connexionniste obtient de beaux
résultats. Mais une critique lui a été souvent
adressée : ses résultats sont des problèmes
spécifiquement adaptés à sa forme. Quelques résultats
ne suffisent pas à penser que le principe de lintelligence
est contenu dans une forme. En fait, tout dépend de la nature
des algorithmes utilisés, il se trouve que le connexionnisme
utilise la plupart du temps des algorithmes dassociation, de classification,
de compilation statistique des données, qui sont beaucoup plus
mathématiques et logiques que psychologiques. Tout en étant
mathématiques, les algorithmes de mon modèle sont premièrement
de nature « psychologique ». Il sont basé
sur des constats ou des tentative de simulation de constats psychologique.
Cela représente une différence importante. On pourrait
qualifier ma méthode de connexionnisme psychologique. (dans ce
cas je préfèrerais personnellement lappeller du
psychologisme connexionniste).
Après
avoir présenté très sommairement ces deux voies
(les plus médiatiques), jaimerais tout de même parler
dune troisième que se rapproche bien davantage de notre
modèle, cest la voie quon appelle apprentissage symbolique.
Son crédo consiste en ce que lintelligence provient de
lapprentissage, cest-à-dire de la confrontation à
des expériences répétées et variées.
Il faut alors construire des algorithmes et des structures qui permettent
du simuler l'paprentissage en tirant profit des informations antérieur.
Et il y a là de nombreuses voies qui ont été explorées :
induction, déduction , système inventif, empirisme,
rationalisme, flexibilité, dérivation, action, violation
des prévisions, exclusion évitement, classification, généralisation,
etc
autant de méthodes que de principes psychologiques
primaires de raisonnement. Il est vrai quon reconnaît là
une approche psychologique qui présente bien des points communs
avec notre modèle. Quelle en est la différence majeure ?
Je distingue deux différences fondamentales : la neutralité
et la globalité. Tous ces modèles utilisent des supports
dinformation déjà très fortement sémantique,
lobjectif de leur recherche est de produire un comportement intelligent
et non de produire lintelligence (et donc de définir le
sens). Il cherche à produire un comportement qui perçoit
un sens de la multiplicité des données apportées,
mais toutes les données sont de même nature et létude
porte bien davantage sur la différenciation des objets entre
eux que sur la compréhension de la réalité et des
objets eux-mêmes, qui n'est pas envisagée. La neutralité
consiste en ce que le cur du modèle puisse a priori étudier
nimporte quelle type dinformation. C'est à mes yeux
un fondement de l'intelligence. Le modèle ne doit être
construit sur aucun a priori sémantique. Voilà ce que
jappelle la neutralité, ce principe me semble une des conditions
vitale du processus dintelligence. En travaillant dans un contexte
sémantique déjà établi, il est fort possible
que les résultats découverts procèdent plus doutils
discriminateurs que dun principe réel dintelligence.
Le deuxième point est la globalité : comme nous lavons
dit, lintelligence consiste dabord à imiter les capacités
du comportement humain, un parfait système intelligent est donc
un système qui pourrait avoir une « activité
mentale » comparable à lhomme. En effet, on
se demande comment l'intelligence pourrait naître vaste et adaptable
en dehors d'une capacité de dialogue, d'interraction et de décision
mentale. Les mots comparable à l'homme ne donne pas une limite
mais une idée de fonctionnement (on peut facilement imaginer
des capacités supérieures, lordinateur possède
des capacités de calcul très supérieure à
lhomme). Mais le seul modèle dintelligence que nous
connaissons qui peut sadapter réfléchir, analyser
est lhomme : lobjectif est donc de construire un modèle
non pas conforme à lhomme, mais qui simule est capable
d'une activité mentale reflexive comme lhomme. Elle consiste
à découvrir le fonctionnement de base de cette activité
pour définir un modèle global, ou tout au moins suffisamment
global pour fournir les capacités essentielles : la neutralité,
ladaptation, laction et labstraction, le dialogue,
etc... et je pense qu'il est difficile dans cette optique d'éviter
de définir cette capactité étrange qu'est le sens
de la réalité (et même un sens plus large puisqu'il
y aurait activité intérieur). Ainsi, par comparaison avec
la voir de l'apprentissage symbolique, il me semble que l'apport le
plus important de notre modèle consiste en ce que le sens des
objets est neutre et situé au cur dune cellule et
que son contenu est définie indépendament de son fonctionnement
intime. Le sens est donc posé dès le départ ;
et dans la méthodologie, je crois que cest un point majeur.
(Une grande partie de la description de notre modèle consiste
en des recherches techniques de simulation du comportement psychologique
de base. Ces propositions seront donc contestable et contestée...).
Revenons alors sur la deuxième différence importante est
la globalité : lapprentissage symbolique utilise un
ou des principes psychologiques élémentaires pour produire
un résultat intelligent, alors que notre modèle essaie
dapporter un processus global de lintelligence en trouvant
comment est structuré le principe intelligent. Cest un
nuance qui loin dêtre négligeable, et qui repose
sur lidée suivante : lintelligence formé
de l'ensemble des principes élémentaire peut aboutir à
un comportement globale d'intelligence. Il pourrait exister un seuil :
lintelligence globale nexisterait que par conjonction de
cet ensemble de principes élémentaires très structuré
et indispensables ; en précisant que je suis loin de prétendre
les avoir trouvés (si même ils existent). Maintenant, les
mécanismes que j'ai proposé n'ont pas été
choisi au hasard au milieu d'un grand nombre possible. Ils sont les
mécanismes qui me sont apparu les plus naturels quand on cherche
à construire un « sens neutre » sur la
base du connexionismes en simulant un bon nombre de constat psychologique.
Il est fort possible qu'on trouve ultérieurement bien d'autres
mécanismes plus crédibles.
La
fonctionnalité du système
Revenons plus particulièrement à limplémentation
de notre modèle. Reppelons-nous que le modèle possèdait
deux objectifs importants, le premier étant lexplication
de la connaissance (comprendre comment lintelligence pouvait exister
et comment elle était reliée au monde), le second était
de produire une explication mécanique et fonctionnelle, ou tout
au moins une méthodologie qui nous conduise sur cette voie.
Cest dans ce deuxième objectif que sinsère
limplémentation du modèle. Si lintelligence
peut être traduite de façon fonctionnelle et mécanique,
on peut envisager une implémentation informatique. Sous réserve
de validité du modèle, il me semble que ce second objectif
a bien été atteint. Nous navons pas rendu compte
de lensemble des activités mentales de façon mécanique.
Mais la totalité du modèle repose sur une description
mécanique. Il est quasi certain quil faudra remanier bien
des idées pour obtenir un résultat satisfaisant. Mais
lessentiel de notre objectif est atteint. Il consistait à
poser des éléments de base, montrant que les fonctions
mentales peuvent être imaginnées dans le cadre dun
modèle fonctionnel.
Et même si la description est passé allègrement
par dessus certains aspect primordiale du fonctionnement humain, je
pense que suffisament de notion et de méthode ont été
aborder pour donner une ligne directrice claire.
La
validité du modèle.
Si les explications fournies peuvent satisfaire la crédibilité
face à un tel système, il est clair quelles sont
insuffisantes pour en prouver le bon fonctionnement.
Nous avons vu en particulier dans les derniers chapitres limportance
du fonctionnement global du système qui repose sur une interaction
en temps voulu du système avec son milieu extérieur. Ce
seul principe devrait suffire à émettre de nombreux doutes
sur le succès de limplémentation du modèle.
Car il est matériellement impossible de concevoir linteraction
avec un tel millieu et surtout la machine ne peut être conçus
avec toutes les fonctionnalités humaines.
Ce manque de crédibilité nest pas un handicap absolu
à son implémentation. Il est possible denvisager
une implémentation partielle du modèle. Nous commentrons
ce point plus loin. Mais quels que soient les choix qui conduisent à
limplémentation du modèle, rien en prouvera lefficacité.
Dun côté limplémentation totale est
clairement non envisageable, de lautre côté limplémentation
partielle ne garantit aucunement le succès de la démarche.
Il
est évident que rien ne peut garantir a priori le succès
dune implémentation qui, de plus, ne repose que sur des
hypothèses. Aucune étude a priori du comportement global
na été entreprise, mais peut-elle lêtre ?
Sans lexclure, une telle étude me semble difficile à
entreprendre pour plusieurs raisons :
la complexité de la plus petite implémentation reposant
necessairement sur des interactions complexes entre de nombreux flux,
exitations et rémanence s de cellules.
La nature même du problème : pour prouver (mathématiquement)
lapparition dun comportement intelligent, il faudrait commencer
par définir lintelligence. Ce qui nest pas une moindre
affaire. Il faudrait donc se limiter à certaine forme très
particulière de lintelligence.
Etudier le sens par la logique ne me semble pas être la plus prometteuse
des entreprises car il faudrait une définition mathématique
du sens : problème de logique en perspective
Apparemment, la preuve sera donc essentiellement expérimentale.
Et vu lampleur de la tâche, il semble quil y ait quelques
obstacles à franchir avant sa concrétisation.
Les
choix du modèle
Comme nous lavons laissé entendre, limplémentation
du modèle ne devra être que parcélaire. Tout dabord
parce que le modèle ne rend pas compte de tout les phènomènes
étudiés, en particulier la psychologie de haut niveau.
La mise en « condition humaine » est non seulement
impossible mais absurde ; la nature du fonctionnement dun
tel système est forcément différente car nétant
pas biologique, le ssystème ne suivra pas le même parcours
d'apprentissage. Sans parler du mileu éducatif qui sera forcément
différent (le ventre dune mère
). Lapprentissage
étant différent, lhistoire sera différente,
la perception sera donc différente. Même dans le meilleur
des cas, un modèle ainsi conçu sera donc dune « psychologie »
forcément différente.
Cette évidence mis à part, on peut sinterroger sur
les choix à effectuer pour réaliser une implémentation
Premièrement,
que pourrait être un modèle minimal viable ? Il est
évident quen reformulant les bases du modèle, on
pourrait construire des modèles minimaux très différents.
Nous nous contenteront du modèle avancé. Voici donc une
proposition dun modèle minimal :
Des cellules dentrée pour que le système puisse
percevoir des informations venant de lextérieur. On pourrait
se limiter aux lettres ou simplement aux chiffres pour tenter dengendrer
une forme de dialogue ou dacquisition de mécanismes (par
exemple les opérations).
Des cellules de sortie pour que le système puissent communiquer
avec lextérieur. On pourra choisir que les cellules de
sorties seraient laffichage sur un écran de symboles (si
l'on choisit des alphabet de langage ou des symboles formels en entrée,
on pourrait choisir les mêmes symboles en sortie).
Des cellules pouvant sinterconnecter en grand nombre.
Des flux de perception.
Des flux dordre.
Si la conscience nest pas indispensable, un mécanisme gérant
certaines formes de priorités le semble.
Un mécanisme stimulant les ordres (comme le flux de besoin et
de satisfaction).
Un mécanisme damorçage permettant dinitier
le principe de construction des ordres.
Et évidemment une phase sans doute assez longue dapprentissage
(on peut très bien imaginer que cette phase soit effectuée
par un logiciel qui stimule et réagit avec le système
selon des régles précises pour constater si la machine
est capable de sapprorier les connaissances proposées)
Sans
avoir évoqué en détail tous les mécanismes
nécessaires, on saperçoit que beaucoup de modules
optionnels ne sont pas indispensables. Tous les modules psychologique
(notamment les modules à consonnance philosophiques).
Maintenant il nest pas exclu dy adjoindre nimporte
quelle option, et même des options qui ne cherchent pas à
simuler une réalité humaine, des mécanisme matériel
très spécifique ou des centres purement théoriques,
visant à un mécanisme que lon aura anticipé
en construisant ses principes dinteraction.
Par ce commentaire, nous voyons que les modèles partiels (et
« additionnels ») peuvent revêtir toutes
sortes de forme. Le principe de base étant un signal en entrée,
un signal en sortie et un processus interne qui se construit par apprentissage.
Les
mises en uvre technique
Pour réaliser limplémentation dun tel système,
il est aussi judicieux de sinterroger sur le support technique
de mise en uvre. Il semblerait à peu près clair
que linformatique est le moyen le plus approrié par la
puissance de calcul et dabstraction quelle revêt.
Mais linformatique dans sa forme traditionnelle ne semble pas
forcément le meilleurs moyen. En effet, un programme informatique
se présente grosso modo comme une suite dactions effectuée
linéairement par un processeur. Cela modèle très
mal le système que nous avons présenté. Il faudrait
envisager la mise en uvre électronique dune architecture
beaucoup mieux adaptée à notre système. Les contraintes
dun tel système sont nombreuses et délicates :
il sagirait de créer de nombreux centres indépendant
pouvant gérer une puissance de calcul limité de façon
indépendante, et que chacun de ces centres puissent être
interconnectés selon des processus mobiles et très vastes.
Lutilisation dune telle architecture rendrait le système
beaucoup plus efficace.
Maintenant lutilisation dun ordinateur classique nest
pas à exclure ; dans la mesure où lon peut
compter sur une puissance de calcul et de mémoire importante
qui pourrait simuler (sur un mode séquentiel) une activité
continue. Le système sera alors construit sur un modèle
discret (cest-à-dire étape par étape) qui
consommera nécessairement une grande puissance de calcul (que
certains artifices peuvent réduire).
On peut construire dans une même machine une implémentation
du système et un programme lui servant de professeur. Le constat
dintelligence sera effectué soit par des tests du programmes,
soit par constat du programmateur, une fois l'apprentissage effectué.
Il
nest pas de notre propos de chercher à découvrir
lutilité dun système intelligent pour lhumanité.
Mais estimant que la neutralité de la connaissance nest
quun mythe, je pense devoir réveler le fond de ma pensée :
toute découverte devrait être utilisée avec beaucoup
de précaution. Je pense que la science devrait toujours avancer
avec une prudence résolue et que la recherche éthique
est souvent dune aussi grande importance que les découvertes
elles-mêmes. Cette réflexion doit être menée
à tous les niveaux de limplication technique, et ce nest
pas peu dire. A mon goût
cest très loin dêtre
le cas.
Les
difficultés de la mise en oeuvre
Dans le cadre de nimporte quelle implémentation du modèle,
les obstacles à franchir sont nombreux avant de pouvoir espérer
obtenir un résultat :
La perception : pour obtenir que le modèle se conforme à
notre description du mécanisme, il est nécéssaire
de trouver un équilibre satisfaisant dans les interactions de
tous les flux et vecteurs force. Le concepteur travaillera pratiquement
en aveugle. Le contenu sémantique est inaccessible, seul des
indicateurs généraux pourront lorienter dans ses
choix dinteraction pour espérer que la perception se réalise
effectivement selon un processus satisfaisant.
Il en est de même pour le mécanisme des ordres, qui est
certainement un mécanisme encore beaucoup plus délicat
à élaborer, car les ordres reposent sur des principes
plus nombreux et plus complexes que la perception. Ils reposent dailleurs
sur la perception.
Il faut ensuite produire un apprentissage suffisament élaboré
pour produire l intelligence. Cet apprentissage demandera
une multitude dinteractions, ce qui peut prendre un certain temps
On peut estimer la difficulté dune telle expérimentation
qui à chaque étape travaille en aveugle jusquà
lobtention dun résultat.
La complexité du modèle témoigne de sa difficulté
de mise en uvre. Le manque de résultat nest donc
pas un gage évident de linfirmation du modèle. Dautant
que la complexité nest pas la seule difficulté ;
on peut penser à de nombreux facteurs handicapants, voire stérilisants.
Nous avons déjà évoqué la possibilité
quun nombre restreint de cellules dentrée ne puisse
pas produire un résultat satisfaisant. Leur petit effectif pourrait
être insuffisant pour créer une dynamique nécessaire
au mécanisme global. On peut aussi penser que certains centres
ou mécanismes spécifiques sont indispensables pour générér
un comportement satisfaisant, et probablement un mécanisme non
encore décrit...
Le
modèle et son application au cerveau
Problèmes
de fond
Nous avons vu quun des objectifs principaux du modèle était
dapporter une explication mécanique de la connaissance
et plus généralement de lactivité mentale.
Compte tenu des découvertes de neurophysiologie, il semble assez
évident quil y ait un rapport étroit entre la pensée
et le fonctionnement du cerveau. Nous avons tacitement supposé
que notre système était un modèle des interactions
cérébrales. Or, cette supposition est, on ne peut moins,
évidente.
Depuis
un certains nombres de décennies maintenant les travaux des neurobiologistes
ont apporté une foule de constats résolument objectifs
qui ajoutent sans cesse de nouvelles pièces au puzzle de la théorie
de la connaissance. Il se trouve que ce puzzle est encore immensément
incomplet à lheure actuelle. A tel point quil nexiste
encore pas même desquisse dune théorie globale
du fonctionnement de la pensée. On ne sait pas comment est stocker
la mémoire, ni comment se matérialise la pensée.
Lessentiel des travaux se limitent à des constats de rapport
direct entre des données physiologiques du cerveau et des comportements
mentaux ou musculaires. On connaît un bon nombre dindice
qui élimine clairement de nombreuses théories en lice.
La question qui se pose maintenant est la suivante : est-il raisonnable
de penser que la théorie que nous avons présentée
soit un modèle global adapté pour décrire les phénomènes
mentaux ayant lieu dans le cerveau.
La première réponse est non. En effet, il existe plusieurs
arguments majeurs d'incompatibilité entre le modèle présenté
ici et les constats neurophysiologiques. Voyons quelques un de ces propblèmes
:
le principe de base de ce modèle pose problème: « Une
pensée est une cellule nouvellement créée
branchée aux cellules-mère qui lui donne son sens»
: il faudrait donc qu'il y ait en permanence création de nouvelles
cellules. Dans l'hypothèse naturelle où les neuronnes
seraient les cellules servant de support à la pensée,
il faudrait qu'il y ait création de cellules en permanence et
aussi connexion de de n'importe quel groupe de cellules sur une nouvelle
cellule (non utilisé). Ce qui est manifestement faux surtout
pour le second point. Il est matériellement presque évident
qu'il est impossible de lier les cellules les plus stimulées
à un instant donnée sur une nouvelle et unique cellule
par des connexions synaptiques. Il faudrait que les dendrites poussent
rudement vite, mais aussi et surtout qu'elles se rejoingnent avec la
connaissance préétabli du lieu à atteindre....
Ce constat est contraire à toute observation.
Le second point qui pose problème est l'observation clinique
qui montre une localisation en fonction de différents types de
pensées. Un des éléments qui a permit les plus
grands progrès dans la connaissance du cerveau est l'imagerie
médicale qui permet de voir en situation de vie « normale »
quelles sont les zones 'actives' du cerveau . On peut constater ainsi
que certaines zones du cerveau sont activées lors de « certains
types de pensées ». On parle ainsi du cortex associatif
préfontral, du cortex moteur, du cortex prémoteur, de
laire somatosensorielle... Une expérience célebre
de Penfield a montré que des stimulations focales dans le cortex
moteur primaire provoquaient des contractions musculaires très
localisées dans le corps.
On discerne que plusieurs zones très différentes sont
activées dans un certain ordre pour la préparation des
activités musculaires, pour les actions de réflexion,
pour les pensées de spatialisation, pour l'usage du langage,
etc...
Ces constats sont profondément contraire à notre modèle
(la perception éloignée des prises d'ordres musculaires,
les perceptions de nature différentes localisée à
des endroits différents,...). Ce qui est contraire à ces
constat, c'est le principe de neutralité. La notion de neutralité
du support est contraire à la localisation en fonction du sens
qu'il contient. Cela conduit à une incompatibilité forte
avec notre modèle dont la nature est très homogènes.
Il existe encore bien d'autres arguments d'incompatibilité que
nous avons observé au parcours de notre théorie. L'un
des plus pertinents est le phénomène de capacités
innées.
Après tout cela, il faudrait encore rendre compte de chacune
des expériences de la pensée qui s'intègre pas
toujours très facilement dans le modèle. Pour leur intégration
à la théorie, il y aurait bien du travail de remodelage.
Je vais tenter ici d'initier très sommairement cette entreprise
pour corriger les plus gros défauts que nous venons de citer...
Pourquoi n'avons nous pas directement établie le modèle
final ? Pour deux raison :
la première étant que les concepts fondamentaux du modèle
ne nécessite pas cette spatialisation dont l'utilité est
une efficacité propre à la physiologie humaine et non
l'établissement des connaissances pour elle-même. Il aurait
donc été inutilement pesant d'introduire des concepts
complexe dès l'origine.
La seconde raison est que notre modèle a aussi été
établi dans la direction d'une programmation informatique, dont
les mises en oeuvre sont très différentes des dispositions
biologiques. Nous avons donc chercher une sorte de dénominateur
commun. La spatialisation des informations n'en fait pas partie.
Il reste à savoir si le modèle est viable et en particulier
s'il en existe une adaptation possible pour la théorisation du
modèle humain. Est-il possible que les bases proposées
soit un point de départ pour une théorie globale. Je ne
possède pas de réponse affirmative, et cela d'autant moins
que je suis ignorant de l'essentiel des connaissances de cette disciplines.
Mais avant tout adaptation, il faut éprouver un point fondamental :
est-ce que l'idée de base proposant la pensée comme « sens
acquis par association » est une explication compatible et
utile pour expliquer la pensée? Le cas échant il faudra
rendre compte de sont intégration au système complexe
tel qu'est la pensée. Nous tenterons de donner quelque pistes
essentielles.
La
complexité du cerveau
Mais avant cela, commençons par faire quelques constats plus
précis sur le fonctionnement du cerveau qui vont nous montrer
la réalité du décalage qui existe avec notre modèle.
Commençons par montrer la complexité du cerveau. On sait
par exemple que linformation circule dans le cerveau sous la forme
électrique dans les synapses et sous la forme chimique à
linterface neuronale. Sil y a quelques années encore,
on pensait que le mécanisme chimique était assez simple,
on dénombre aujourdhui une centaine de produits chimiques
différents (les neurotransmetteurs) qui caractérisent
ces échanges selon des mécanismes qui nont rien
en commun avec le mot « simplicité ». La
complexité de ce seul mécanisme local est effrayante.
Que dire maintenant quand il sagit dexpliquer la complexité
des constats effectués sur l'étude de comportement relativement
simple. A titre dexemple, parlons du mécanisme du sommeil
et de léveil, le nombre de lieux et de mécanismes
cérébraux mis en évidence et directement impliqués
dans ce processus sont très nombreux ; sans quévidemment
aucune théorie globale nexiste encore. Dautant que
ces mécanismes sont de natures et de fonctionnement très
variés. Si certains faits sont bien établis, beaucoup
dautres ne sont encore que des suppositions. Les différentes
interractions existantes entre ces fauts sont souvent inconnues, donnant
comme paysage une série dîlots de connaissances très
dispersés.
C'est un constat général sur l'ensemble des connaissances
des mécanismes établissant des liens entre la pensée
et le cerveau. Si lon passe en revu lensemble des processus
connus, ils sont nombreux et fonctionnent chacun selon des processus
très différentiés. Si lon ajoute à
cela, tous les processus inconnus qui au vue de notre ignorance du fonctionnement
densemble présage dun nombre important, il y a fort
à penser que nous sommes loin du bout de la compréhension
du cerveau.
Dautant que comme nous lavons déjà expliqué,
le fonctionnement est probablement étagés sur plusieurs
niveaux : le fonctionnement mécanique local utilisant les
flux électriques et les processus chimiques, le fonctionnement
des principes physiologique élémentaire (ce que dans mon
modèle jappelle centre particulier et optionnel qui en
réalité nont rien doptionnel pour l'homme
à cause de leur interraction avec lensemble du système)
, puis le fonctionnemnent des comportements élémentaires,
et encore le fonctionnement des comportements globaux. Quelques soit
la hierarchisation qui nest quune question de terminologique,
il est évident que les processus sétablissent sur
plusieurs échelles.
Connaissant la complexité des principes élémentaires,
certains en sont venu à penser quil est envisageable quon
ne décrypte jamais leur fonctionnement pour parvenir à
une vue globale, il serait d'une complexité innacessible. Si
ce constat concerne déjà les fonctions de base de la pensée,
que penser des processus de haut niveau dabstraction.
Il ne sagit pas ici de dresser le tableau noir de lignorance,
car tout détail pouvant être mis en évidence posséde
en soi une utilité Mais pour ce qui est de découvrir un
processus global, il faudra sans doute attendre encore longtemps.
Pour ne citer que la mémoire qui ne semble pas être le
plus complexe des mécanismes dans le fait qu'il semble un principe
général, on ne sait toujours pas précisément
le lieu ou le mode de son exercice (et sil en possède même
un). On sait que ce mécanisme utilise un circuit hippocampo-thalamo-mamillo-cingulaire,
mais on ne sait pas si le mécanisme est limité à
cela, ni comment il sorganise dans cette étendue en trois
dimension qu'est le cerveau.
Pistes
d'intégration
Parlons maintenant des possibilités de traduction de notre modèle
dans le cadre du fonctionnement cérébrale.
Bien que ces descriptions soit un peu déplacer dans mon état
d'ignorance avancée, il me semble utile de montrer que le modèle
est très souple et possède donc un avenir devant lui.
Prenons tour à tour les trois incompatibilité majeurs
citée en introduction. :
Impossibilité
des associations directes
Limitons nous au problème épineux de la perception. En
effet la perception impose le branchement de n'importe quel sous ensemble
de cellules vers une nouvelle cellule qui en est la perception commune:
les neurones étant un ensemble de connexions plus ou moins rigidement
établis (les connexions synaptiques qui continuent à s'établir
ne ressemblent en rien au proposition de notre modèle), il faut
envisager la « création de cellules » à
l'intérieure d'un ensemble de cellules déjà rigidement
lié. Cela n'a rien d'impossible. Mais cela impose aussi
que les associations puissent être établit à grande
distance, cest-à-dire entre des neuronnes séparé
par beaucoup de (ou par quelques?) neuronnes.
Face à ces contraintes j'envisage deux solutions .
Solution
quasiment locale
Cette solution consiste à envisager les connexions possibles
entre neuronnes aux seules neuronnnes directement lié par des
dendrites (cela va de soi a priori, mais on verra qu'une autre solution
est possible). Une liaison sera donc établi en activement chimiquement
certaine interface synaptique (et éventuellement en inhibant
les connexions inutilisé, c'est à dire les interfaces
inutilisés). On ne détail pas ici la méthode qui
permet l'activation ou l'inhibition de certaines connexion, mais elles
sont établis sur un mode très ressemblant aux descriptions
de notre modèle (par des flux résonants par exemple).
Ainsi les schémas d'associations donnant le sens seront fabriqués
par les circuits de « connexions activées ».
Pour l'instant tout se passe comme dans la description du modèle,
avec cependant des limitations drastiques sur les connexions possibles
:
un neuronne ne peut être lié qu'à quelques milliers
de neuronnes tout au plus (pour le cortex cérebrale et beaucoup
moins en d'autres lieux).
les connexions sont donc forcément très localisé.
En
fait, cette limitation n'est pas si drastique qu'elle en a l'air par
l'usage d'une petite ruse : le fonctionnement étagé. Le
fonctionnement étagé consiste à utiliser certains
neuronnes comme intermédiaires de transports « pour
établir la connexion plus loin ». En fonctionnant
sur « plusieurs étages de neuronnes »,
les deux problèmes on presque disparu :
le nombre de connexion est de nature exponentielle en fonction du nombre
d'étage
et en allant assez loin dans les étages, on peut supposer que
quasiment toutes les cellules activées de base peuvent finalement
trouver une cellule commune supérieure. Autrement dit en allant
assez loin en avant, on peut toujours trouver une cellule commune pour
associer les cellules stimulées. (On peut même envisager
qu'il n'est pas nécessaire d'aller très loin, car les
cellules sont déjà passablement beaucoup connectée).
On doit donc trouver assez facilement des cellules supérieur
communes à n'importe quel groupe assez restreint de cellules.
La
cellule supérieure commune choisie pour rassembler le sens d'un
groupe de cellules stimulé devra bien sûr être une
cellule non encore activé comme sommet de sens. Tout notre modèle
peut-être adapté à ce type d'environnement « précablé ».
Maintenant les contraintes de fixité des connexions nous inciterons
naturellement à envisager un mode de fonctionnement légèrement
différent :
des cellules trop éloignées se connecteront moins facilement
que des cellules proches (cela conforte d'ailleurs l'idée de
proximité sémantique qui est la bienvenue pour le modèle).
La notion de proximité sémantique entre alors naturellement
en compte dans l'établissement d'un sens : la cellule choisie
sera celle qui rassemble le maximum de stimulations « les
plus proches ». La cellules s'unira avec des stimulations
lointaines seulement si la force de stimulation est suffisante.
Cela nous donne aussi l'occasion d'établir le principe de construction
de cellules de « sens intermédiare ». Plutôt
que de systématiquement recherche une unique cellulle pour rassembler
les stimulations fortes. L'effet de proximité va naturellement
construire des cellules ayant des sémantiques de proximité.
Celles-ci ne s'uniront plus loin que si les stimulation de création
sont suffisantes. Ce principe n'a, en fait, rien de nouveau, nous l'avons
déjà élaboré. Il trouve simplement ici une
construction naturelle, mais aussi un aspect assez curieux : les sémantiques
intermédiaires sont influencée par le schéma des
connexions préétablies. A cause des contraintes de liaisons,
le sens qui parvient dans la cellule finale est façonnée,
endommagée ou limitée, par les cellules et connexions
disponibles. Ce constats ne présente pas une gène majeure
: il ne s'agit là que d'une interpolation suplémentaire
(un petit peu comme les apparreils photos numériques produisent
des images en un tableau parfaitement régulier à partir
de capteurs disposés beaucoup moins régulierement). La
convergence asymptotique a les moyen d'analyser les choses toujours
plus finement et peut donc pallier au problème du mécanisme
de l'interpolation. Au demeurant, il existe cependant une part d'impondérable
dans la construction du sens lui-même. C'est un constat philosophique
plutôt assez joli... Ces limites présente donc un intérêt :
si cette mécanique rend plus difficile les connexions distantes
(et l'impartialité du sens), on peut dire qu'elle présente
l'avantage de faciliter les connexions courtes et de renforcer la notion
de proximité sémantique.
Mainenant n'oublions pas que le principe de rémanence « rend
leur liberté » à beaucoup de cellules relativement
rapidement. Le système ne sature donc pas aussi vite qu'on pourrait
le penser.
En
fait, il faudrait passer beaucoup de temps à reprendre tous les
mécanismes élémentaires décrit pour les
adapter à un contexte de quasi-fixité associative. La
démarche étant entamée, nous nous arrêtrons
là.
une
solution non locale
Une autre solution consiste à faire perdre son caractère
local à la « pièce vide qui contient le sens »
(c'est une ironie du sort : le neurone qui nous a donné l'idée
de connexion et du sens par organisation des connexions se voit chasser
du rôle qu'il a inspiré). L'idée consiste à
imaginer que la « cellule » contenant le sens
possède une réalité unique mais étendue
sur une vaste région de neuronne. Il ne s'agit pas de remplacer
un neuronne par une vaste région de neuronne pour étendre
sa portée (ce serait une solution quasiment identique à
la solution précédente), mais véritablement de
délocaliser l'idée de cellule. Sur une seule et même
vaste région de neuronnes reposera plusieurs cellules-sens à
cheval les unes sur le autres Chaque neuronne contiendrait les information
mélangée de plusieurs neuronne. Toutes les cellules étendu
se chevauchent les unes les autres (mais ne sont jamais exactement les
même région, sinon il s'agirait de la même cellules).
Au total il y a autant d'informations que de neurones, mais l'information
de sens d'une cellulle est étendue. Comment cela est-il possible
? Il faudrait établir une étude théorique un peu
plus poussée, mais il existe en mathématiques en certains
nombres d'outils permetant de délocaliser une information sans
perdre d'information. On peut citer la transformée de fourrier,
par le principe de convolution. Mais le problème n'est pas tout
à fait le même ici, il s'agit de gérer en utilisant
des flux d'information, des connexions locales dans un système
qui lui est équivalent mais non local. Cela semble accessible,
reste à savoir si l'on trouve une méthode qui s'intègre
avec le mécanisme cerébrale. Mais il reste alors beaucoup
d'adaptation délicate Par exemple : il faut donner un sens à
des flux délocalisé (étendu) en compatibilité
avec l'idée de cellule, il faut expliquer comment les cellules
d'entrée localisé prennent leur place dans le systme délocalisé,
etc...
N'ayant pas approfondit cette voie (par ma préférence
pour la première solution), je ne saurais affirmer si cette perspective
est crédible.
Problème
de la neutralité des cellules sémantique
Comme nous l'avons dit il semble établi que certains types de
pensée sont liés avec certaines zones bien spécifiques
du cerveau et cela diffère de l'idée de neutralité
des cellules de sens. Comment se peut-il, dans notre modèle,
qu'une pensée de type bien définie (un mouvement, le langage,
la réflexion abstraite, soit toujours traitée dans une
zone spécifique de connexion. Un peu d'imagination nous permet
d'étendre la compatibilité...
Si l'on en croit les éminents neurophysiologistes, la plupart
des fonctionnements du cerveau réside en des échange entre
de petites (ou un peu plus grandes) zone du cerveau. Cela donne l'impression
assez forte que ces petites zone sont organisée en petite zones
autonomes de fonctionnement réalisant des tâches spécifiques.
Les échanges d'informations entre ces différentes zones
vont permettre de résoudre les différents problèmes
qui se posent à la compréhension (que ces problèmes
soient concients ou non). Les actions musculaire elle-mêmes respose
sur des échanges d'information entre plusieurs zones fonctionnelles
dissociées.
Pour parvenir à une telle régionnalisation en secteur
d'activité spécifique, il faut revoir l'organisation neutre
de notre système. L'idée consiste à imaginer que
le modèle garde sa pleine neutralité à l'intérieure
de chaque module de sens imposé. Ainsi rien n'est fondamentalemen
t changé en dehors de la création de module de sens. Il
faut bien sûr que ces modules soit interconnecté. Comment
réaliser une telle gageure : neutralité et spécificité
sémantique ?
Une esquisse de solution m'apparait dans deux notions que nous avons
préalablement abordé :
les cellules d'entrée et de sorties.
les interfaces perceptive et actives. Ces interfaces consistaient en
des modules situés avant le coeur du noyau pour prétraiter
les informations.
Une
parenthèse futile
Une proposition probablement futile, consiste à imaginer l'ensemble
de toute ces zones observées du cerveau comme autant d'interfaces
de prétraitement de l'information avant de les introduire dans
le système proprement dit. Mais il resterait alors à trouver
le noyau dur de la pensée abstraite dans le cerveau. Il n'est
pas simple de trouver un tel candidat, mes connaissances ne m'en propose
pas. Mais cette approche pose de nombreux problèmes : par
exemple, le fait que certaines pensées très abstraites
utilisent abondemment des modules très hétérogènes.
Cela est difficilement compatible avec un noyau dur. Il faut sans doute
aborder le problème différemment. L'idée est alors
un systèm modulaire.
Une
conception modulaire
Les interfaces sont le tremplin conceptuel vers un autre mode d'organisation
: au lieu d'un système central unique, on peut imaginer un système
fonctionnant selon les mêmes mécanisme mais organisé
en modules séparés. Chacun de ces modules quasiment indépendant
sera façonné sur le modèle de notre théorie.
On peut donc dire que chacun de ces module est « neutre de
sens » au départ. Il faut maintenant expliquer d'où
leur vient leur coloration sémantique imposée ? Et
bien comme pour le système central unique : tout simplement de
leur cellules d'entrées.
Quelles sont alors ces cellules d'entrée de chacun de ces modules ?
Ce sont tout simplement les cellules de sorties d'un autre module.
Le schéma étant posé, expliquons plus en détails
comment s'établissent les préférences sémantique.
On a déjà vu que notre système construit tout le
sens à partir des cellules d'entrée, ainsi le sens de
ce qui parvient dans un module est donné par ses cellules d'entrées.
Maintenant, il est aussi possible que les cellules d'entrée soient
des cellules sensorielles.
Schématisons un exemple : un module établit sur des cellules
sensibles de l'oeil va produire en sortie des « concepts
de la vision ». Nous allons maintenant imposer un contenu
sémantique à ce module par le choix d'une morphologie
:
Imaginons que ce module est « réduit en profondeur »
en étage de neuronnes disponibles). Cela limitera les abstractions
possibles.
Imaginons aussi qu'il possède un nombre de cellules de sortie
limité (forcément nombreux malgré tout) par rapport
au nombre de cellules que le module contient. Cela donnera une largeur
de sortie sémantique limitée.
Comment
va évoluer un tel module? (On se placera dans la solution quasi-locale).
Par ses limites imposées, on a là une sorte de module
de prétraitement du signal sensitif.
Pour optimiser son fonctionnement, nous allons introduire l'idée
de « remplacement de sens » : nous l'avons vaguement
dit, mais il va de soi qu'une cellule qui possède un « sens
activé » protège son existence pour perdurer
en empêchant toute modification des connexions de sens qui mênent
à elle. Pour cela, il existera des inhibitions dans les flux
de création concernant les associations arrivant à cette
cellules. L'idée de « remplacement de sens »
consiste à assouplir cette règle de protection. Comme
les cellules sont fixes et en nombre limité, la recherche de
la « meilleure nouvelle cellule » optimale de
perception (qui résume par son chemin les sens stimulés)
peut facilement poser un problème de proximité : la meilleure
pourrait justement être une cellule déjà utilisée
pour un autre sens. Comme on a affaire à un système rigide,
il semble logique d'imaginer qu'une cellule de sens cède sa place
à un sens nettement plus fort (la résonnance de perception
étant très nettement supérieure à l'activation
du sens de la cellule en place, elle la détrône de son
occupation de sens en reconstruisant ses propres associations et en
inhibant les anciennes). Avec ce principe de remplacement par un meilleur
sens (indépendamment de toute contenu sémantique), le
système relativement réduit en quantité de cellules
de sortie va évoluer jusqu'à une certaine saturation :
les cellulles de sortie en nombre limité correspondront aux concepts
les plus utilisés (cest-à-dire aux reconnaissances
visuelles les plus communes).
L'étape suivante est d'introduire ces cellules de sortie comme
cellules d'entrée d'un nouveau module. Ces cellules seront alors
une partie de l'alphabet sensitif de ce nouveau module. Par exemple
le module « réflexe moteur de protection »
(nous expliquerons plus tard comment ce module est devenu spécifiquement
celui de la protection) a besoin des cellules de sortie de la vision
pour « voir le danger ». Les cellules de sortie
qui correspondront à des dangers vont tout doucement par le principe
des 'succès' être identifié et vont produire un
lien (fabriqué avec l'aphabet du danger) qui va déclencher
les mécanisme moteur nécessaire à sa protection.
L'exemple est un peu surfait, mais il pemet de comprendre l'idée
de module définit par ses cellules d'entrée d'un module
relativement indépendant et ses cellules de sortie plongeant
dans un autre module.
Comment un module va-t-il acquérir une sémantique bien
définie ? Tout simplement par l'ensemble de tous les alphabets
qui composent ses entrées.
On comprend dès lors que les modules ne seront pas cablés
à la suite les uns des autres, mais selon des relations très
complexes entre eux. Ce seront des « unités de calculs
plus ou moins indépendantes » qui produiront un type
sémantique précis en sortie. Ces sorties seront dirigées
dans les entrées des modules qui nécessite cette sémantique
en entrée.
Cette théorie possède pour elle les deux fait suivant
:
la nature, l'organisation, le contenu physiologique de tous le modules
corticaux semble être identiques.
Les cablages du cerveau organisés en faisceau à l'issue
de certaines zones délimitée montre bien des liaisons
qui pourrait être des «le véhicule des alaphabets
échangés » entre modules. On le voit notamment
dans les nombreux modules du cortex (on peut citer le corps caleux,
le faisceau arqué ou de nombreuses « fibres en U »
reliant des circonvolutions voisines du cortex). Dans notre modèle,
ces cablages seraient les échanges de ces alphabets sémantique
de la sortie d'un module vers l'entrée d'un nouveau (le mot alphabet
doit être pris de façon large : la taille de ces « alphabets »
peut être immense, dans la vision nottamment).
Ainsi le système est définie en zones modulaires distinctes
dont la sémantique est donné par :
la densité des cellules de sortie
la profondeur des modules
fondamentalement, c'est le choix des cablage entre les modules qui définit
la sémantique des cellules d'entrée qui est l'alphabet
de la sémantique.
Il faut ajouter à cela que les neuronnes ne sont pas tous identiques
selon les zones. La morphologie différente implique très
probrobablement un fonctionnement différent. On nottera en particulier
que le nombre de dendrites diffèrent selon les zones neuronales.
On peut citer le cas particulier des neuromodulateurs qui face à
notre modèle peuvent être considérés comme
des régulateurs chimiques de la mécanique neuronnal pour
contrôler les paramêtres de fonctionnement des flux. Ainsi
à morphologie physiologique identique, on peut supposer que le
fonctionnement des neuronnes différe par des paramêtres
chimiques variables. Ces paramêtres pouvant : varier d'un module
à l'autre ou bien encore être vairable à l'intérieur
même d'un module par une action hormonale (c'est le rôle
des neuromodulateurs). Pour imager la différenciation d'un modul
à l'autre on peut prendre l'exemple du cortex frontal intervenant
dans les mémorisations à court terme : on pourrait
suggérer que le contexte chimique joue un rôle important
sur la durée de la rémanence par une dégradation
rapide des flux de contexte (pour parler dans le langage de notre théorie)
qui ne serait pas identique dans d'autres modules de mémorisation.
Au
résultat, la valeur sémantique d'un module est acquis
par le sens de ses cellules d'entrée ; mais aussi par le
sens produit dans ses cellules de sortie qui est issue de toute cette
liste de paramêtres (et de bien d'autres très probablement).
Dans notre théorie initiale, l'information ne circulait toujours
selon une seule orientation qui allait des cellules sensitives aux cellules
de perception pour éventuellement aboutir au cellules de sortie.
Le chemin était en forme des pyramides convergente (puis éventuellement
de chaine d'action). Mais dans les constats de fonctionnement du cerveau,
on constate l'existence de nombreuses boucles d'informations entre les
différents modules. « Fonctionnement en boucle »
ne signifie pas forcément cablage en boucle, mais cela la suggère.
Et le fait d'envisager un cablage en boucle dans le schéma globale
d'un système modulaire donne une idée de la complexité
du sens qui entre dans un module (un sens pouvant bouclé sur
lui même, est une forme curieuse du sens, a priori rien ne l'interdit).
C'est une idée nouvelle qui pourrait avoir des conséquences
non négligeable sur les régime de fonctionement. On peut
par exemple s'interroger sur la stabilité du fonctionnement.
Les boucles de flux ne pourrait-il pas s'emballer par exemple ?
Il est probable qu'il faudra des règles spécifiques pour
gérer ce genre de boucles.
Si cette théorie s'avérait fondée (ce dont je doute
dans son état de simplicité actuelle), on pourrait aller
plus loin dans les constats d'observations effectués sur le cerveau
: une interprétation de cesobservation suggère que les
modules semblent eux-mêmes organisés en sous-modules ;
l'ensemble étant cablé dans une complexité loin
d'être évidente.
J'imagine
qu'une telle théorie doit être vérifiable par les
connexions et aussi (mais plus difficilement) par une estimation du
sens des modules à partir de leur cablages respectifs. Maintenat
il ne faut pas s'attendre à ce que la sémantique d'un
module rentre forcement en coïncidence avec nos concepts culturels.
Il peuvent être très « transversaux »
et servir à de nombreuses tâches très distinctes
et très difficile à cerner ; ce qui semble d'ailleurs
être le constat des observations.
Il
faut bien entrevoir l'immense apport de cette théorie modulaire
par rapport à la théorie du système centrale unique.
Non seulement elle est nécessaire pour la compatibilité,
mais elle permet aussi d'envisager une nouvelle dimension dans l'implémentation
informatique. Cela laisse un champs de prospection immense dans la production
sémantique : l'immense possibilité de schémas de
cablages entre une quantité de module complètement arbitraire
produira probablement des effets très différents. Les
différences de densité des connexions préétablies
à l'intérieur de chaque module, mais aussi la densité
des cablages entre chaque entrées-sortie, les différences
de fonctionnement morpho-chimique (tranductible en langage formel) des
différentes zones et pourquoi pas la différence morphochimique
des flux dans les cablage (le flux d'informations étant moduler
par les différents paramêtres présents : besoins,
satisfations, connaissances simplement résonnantes, contexte,
etc..). Etc... Quand on à considère que chacun de ces
paramêtres impose une sémantique globale particulière,
cela donne le vertige face à la conscience humaine : la conscience
humaine serait une conscience d'une nature conceptuelle particulière.
Et c'est aussi une impressionnante diversité quand on pense à
l'implémentation informatique.
Avant de terminer, il faut parler de l'utilisation équivoque
du mot « cellule de sortie ». Dans notre système
central, les cellules de sortie représentaient les cellules issues
des ordres. Ce que nous nommons ici cellules de sortie peuvent être
issues des ordres, mais peuvent tout autant être des cellules
de perception standard qui véhiculent simplement un contenu sémantique
(sans chaine d'ordre particulière). C'est d'ailleurs ce sens
qui était implicitement utilisé dans nos explications.
Du
pain sur la planche
Il est, somme toute, intéressant de constater que le modèle
de base est pour ainsi dire inchangé : le système est
toujours uniformément constistué de cellules neutres formant
des chemins de sens par connexions. Seule des formes et des mécansimes
différentiés lui sont imposés. Le principe de neutralité
et de sens par association ne sont pas changé. Et si elle le
sont c'est encore par association (sauf qu'il s'agit d'une association
imposée).
Mais
il reste encore bien des difficultés. La toute première
est la place des ordres dans les modules. Tous les modules sont-ils
conçus sur la dualité percption-ordre. De sorte que les
cellules de sortie sont de deux natures : perception ou ordre. A priori
ce n'est pas indispensable dans certains modules, en particulier dans
les modules de perception pure ; ceux qui correspondent au prétraitement
des interfaces perceptives. Mais d'un autre côté, on avait
dit que le mécanisme d'ordre peut éventuellement être
établi à partir des mêmes cellules que celle de
la perception ; on peut alors penser que les ordres s'établiront
seulement là où c'est nécessaire. Ainsi nul n'est
besoin de fondementalement différentier les modules ayant de
l'ordre de ceux qui n'en contiennent pas. Il semble cependant sensé
de croire que le réglage de certains paramêtres dans certains
module ne sera pas indiférent à la production d'ordre.
Finallement, au vu du mécanismes des ordres décrit dans
notre modèle , au vu du mécanisme des modules mis en jeux
dans les différents type d'apprentissage musculaire, il semble
que le mécanisme de l'ordre doive de toute façon subir
quelque toilettage plus ou moins important. Quand on observe les action
musculaire, on arrive au constat suivant : de même que pour la
perception, le mécanisme des ordres semblent différent
selon les modules considérés. Il semble qu'il y ait de
nombreux traitement réalisé en parallèles dans
les différents modules actifs. Il y aura donc à nouveau
un petit travail de remodelage de notre théorie pour s'adapter
à cette réalité cérébrale.
Montrons
plus prosaïquement le genre de problème délicat qu'il
faudra traiter dans l'approfondissement de notre modèle. Le cas
du célèbre patient H.M. nous impose d'envisager la mémoire
sous forme différenciée. Les différents types d'amnésie
notamment celles liées à des lésions cérébrales
précises ainsi que les expériences de mémorisation
observées par l'activitée cérébrale, nous
incite à imaginer plusieurs localisations pour des types de mémoire
différents.
Comment expliquer la différenciation spatiale de ces types de
mémoire (mémoire procédurale, mémoire épisodique,
mémoire à court-terme,..) ? Une réponse serait
l'existence de modules différencié par la chimie, comme
nous l'avons déjà suggéré. Faut-il alors
envisager que le même sens arrive identiquement en entrée
démultipliés dans ces différentes zones et que
seul les paramêtres chimiques de traitement de l'information produise
des mémoires diffèrentes ? Cela pose le problème
de concordance entre les différentes mémoires et le problème
de la production de plusieurs mémoires simultanément.
Pour la simulatnéité de la production de mémoire
en parallèle, il suffit d'envisager des cablage de sortie multiple
et redondant allant dans les différent module de stockage. Pour
ce qui est de la conconcordance le problème ne dure qu'un temps
assez bref puisque l'effacement des mémoires courtes se fait
rapidement, mais il reste tout de même problématique parce
qu'il existe forcément des usages simultanée de ces mêmes
mémoires (pourtant différentes parce que sotckées
dans des modules différents et de nature différente).
Maintenant la localisation du langage dans les deux hémisphères
tendrait à montrer que le parallélisme de l'information
est un type de mécanisme à envisager. (Il semble même
qu'aux yeux de certains théoriciens, il y ait là un des
mécanisme de base du fonctionnement des différents modules
cérébraux...). Pour la mémoire, on peut aussi envisager
que les modules sont en chaînes, chaque mémoire récolte
le fruit mur du traitement précédent (il faudrait alors
le confirmer par les faisceaux de connexions synaptique).
Cela va pour la durée de la mémoire, mais aussi pour le
type de mémoire. On constate en effet que les faits sont une
mémoire stockée différemment des procédures.
Il va donc falloir d'autres astuces pour l'expliquer (par l'organisation
global des entrée-sortie qui donne une orientation sémantique,
un module pouvant être relié au sens, et l'autre davantage
aux ordres mentaux par exemple). Etc...
Un
autre problème à considérer et celui des flux de
besoins et satisfaction, la simple représentation de l'aimantation
est insuffisante pour rendre compte des innombrables modules et des
parcours complexe de l'activité cérébrale dans
des observations portant sur ces thèmes. Sans forcément
remettre en cause le principe d'aimantation, il faudra trouver le lien
avec ces mécanismes de bouclage modulaire très nombreux
qui ont été constaté dans le cerveau.
On peut se féliciter par contre que les concepts de besoin et
de satisfaction semblent effectivement à la base des motivations
des ordres. (il faudra peut-être y adjoindre un mécanisme
d'hinibition du besoin le SIA de Henri Laborit).
Seulement il apparaît que le principe d'aimantation ne paraît
pas le plus adapté, dans la perspective modulaire, il pourrait
être remplacé par de simples assocations couplés
sur des modules de satisfaction et besoin ; des modules géniteurs
du flux de satisfaction (comme le noyau accumbens) et des modules lecteurs
de satisfaction (comme l'amygdale, le noyau acubens, le septum ou l'hypothalamus).
Les hypothèses son nombreuse, il faut se baser sur une profonde
connaissance expérimentale que je possède pas...
A
l'instar de ces quelques exemples, il restera beaucoup de phénomènes
à intégrer au modèle.
Et
pour finir, nous reposons à nouveau notre très cher problème
de « la conscience ». Faut-il envisager son existence
dans les cellules les plus stimulées d'un seul module particulier
qui serait un noyau du sens (il faudra alors evisager que ce module
soit connecté sur tout les modules de sens fort avec des connexions
assez dense probablement) ? Dans une perspective plus conforme
à notre modèle initial, on peut auss envisager qu'elle
peut appraitre partout, elle serait alors indépendante d'un module
particulier. L'existence de module rend un peu plus difficile l'idée
de continuité et d'homogénité de la pensée,
mais après tout, la conscience restera probablement le plus grand
mystère du fonctionnement. Pour enfoncer le clou : pourquoi aurait-on
conscience d'une cellule stiumulé plutôt que d'une pas
stimulé après tout... en quoi la stimulation la plus élevée
serait une « conscience ». on peut toujours chercher
dans d'autres direction mais le phénomène conscience semble
terriblement étrangé au phénomène mécanique.
Vu de l'intérieure, sa forme est un peu plus simple : on ne pense
bien qu'une seule chose à la fois, même si cette chose
peut-être fort complexe. Mais là on en revient au problème
de base...
L'inné
Avec beaucoup d'audace, on peut même pousser l'hypothèse
modulaire pour expliquer le troisième problème de fond
de notre modèle : l'instinct inné. On pourrait le voir
comme un rapprochement spatial constitutif du système par l'établissement
de certaines connexions entre certaines perceptions et certaines actions
musculaires. Encore faudrait-il qu'on justifie l'apparition systématique
de ces comportements inné, et puis surtout la haute abstraction
des perceptions nécessaire à leur fonctionnement. Il m'apparait
que cela devient quasiment insoluble devant les instincts animaux évolués
tellement les perceptions nécessaire semble complexe. A moins
que cette complexité soit précablé...mais par quel
mécanisme ? A moins que la sémantique « transversale »
de certains modules traduisent justement ces complexité, mais
cette hypothèse un peu facile demande davantage d'objectivité.
Il semble donc qu'on soit là devant des propositons de nature
très hypothétiques...
Conclusion
Autant limagination est fertile autant il est possible denvisager
des remodelages originaux du modèle.
Ma grande ignorance en neurophysiologie m'empêche d'aller trop
loin ; à moins que je ne sois déja allé trop
loin dans ces modelages beaucoup trop simples face à la réalité.
Je prierai donc les érudits et les savants d'excuser ma grande
naïveté dans la modélisation de mes connaissances
nerophysiologique. Mais il convenait de voir que le principe de base
de notre modèle pouvait largement être 'modulé'
pour s'adapter aux contraintes pratiques constatées.
On remarquera que notre modèle simple du départ est assez
éloigné de la théorie modulaire proposée
ici. Cela pose une nouvelle question : cette complexité
est peut-être une condition nécessaire à la réussite
de l'établissement du sens et de l'intelligence. Dans cette perspective,
notre article de foi était alors très naïf... et
fort est à croire qu'il l'est encore en dépit de l'ajout
de cette hypothése de complexité.
Nous
avons essentiellement disserté sur la localisation de linformation,
mais il faudrait aborder de nombreux autres problèmes qui conduiraient
à autant de remodelages distincts. Notre objectif consiste surtout
à montrer que si notre modèle ne semble pas approprié,
il existe probablement bien dautres interprétations avant
dêtre dûement disqualifié...
Sil
est certain que le modèle que nous avons présenté
est bien trop simple pour représenté la réalité
physiologique du cerveau. Mais pour conclure proposons aussi l'autre
hypothèse : ce modèle a peut-être une chance
de révèler les pistes essentielles dans la compréhension
du fonctionnement de la pensée...